L’exercice s’inscrit dans le thème structure et lumière. Il s’agit d’imaginer une construction constitutive des espaces propres  à un bâtiment culturel dans la Cité Universitaire, au niveau du Pavillon International. 

L’importance du site se lit  à travers l’expression des axes nord/sud et est/ouest du contexte par une forme en équerre de l’édifice, et un travail important sur la cour de service. 

Néanmoins, les espaces du projet s’articulent autour de deux extérieurs : le patio et le jardin de la cour. Seule la bibliothèque et le café bénéficient de vues vers le parc et les autres pavillons. La forme en équerre suggère un enroulement du bâtiment sur lui-même tout en s’insérant dans le contexte. L’exercice m’a permit de travailler les différents systèmes d’éclairage diffus grâce a la structure, l’importance du contexte, les notions de parcours, les jeux de hauteurs.

 

Une des principales intentions du projet était de redonner une valeur a la cour de services existante sans pour autant l’en défaire de son usage principal. Ainsi, un jardin de services que j’appellerai « le jardin de la cour » vient s’y ajouter et profite aux espaces administratifs du projet. Ces espaces constituent une unité se détachant du reste du projet a travers un jeu sur les différentes hauteurs.

Le parcours de visite de l’exposition traverse plusieurs salles disposant de différents systèmes d’éclairage pris au nord. Une lumière haute prise depuis la façade, une lumière zénithale diffuse dans la grande salle, et une salle éclairée par le patio.

La bibliothèque profite d’un éclairage zénithal de lumière diffuse prise au sud (cf coupe perspective). Ces choix d’éclairage et de prise de lumière sont influencés par ce que m’évoquent chacun de ces espaces. L’étude à la bibliothèque évoque l’idée d’immobilité et donc d’une nécessité d’apport de chaleur ; le rayonnement solaire du sud. Le parcours de l’exposition émet, au contraire, l’idée de mouvement, de lumière d’artiste, du nord.

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Le projet a été réalisé entièrement à la main.